vendredi 16 mai 2008
UNE RENCONTRE
Il y a des choses que l’on voudrait dire avec beaucoup de simplicité parce qu’elles sont pures.
Rester vraiment simple ? Autant dire , sans doute, qu’il vaudrait mieux se taire, conservant toujours à l’émotion tout son goût. Mais le besoin de dire ...
Et lorsqu’il s’agit d’écrire ...
Nous ne nous étions pas rencontrés depuis sept ans ... Comment dire ?
Entre nous les relations avaient toujours été courtoises, réservées un peu, comme il se doit quand on travaille ensemble. Elles étaient faites de respect mutuel, d’estime et de sympathie. Est-ce bien celà ?
Un Polynésien authentique, aux yeux remplis de lumière ... Le voici au bas de l’escalier, tout à fait inattendu.
-”Bonjour. Comment vas-tu ?”
Ce tutoiement ... Jusqu’à l’extrémité de mon âme. À Tahiti, je le sais bien, le tutoiement est d’usage. Mais celui-ci est neuf, à nul autre pareil : Confirmation d’une admission.
-“Ai-je été assez simple dans ma façon de dire ?”
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