vendredi 23 mai 2008
LA REVUE NAVALE
On a fait bouger les bateaux ... Un peu. Ils étaient ici, on les a mis là.
Le premier a bougé à sept heures trente, le dernier à dix heures.
Des pavillons sont montés. Des marins se sont rangés à la coupée. Ils
se tenaient très droits sous le soleil. Ils étaient tous vêtus de blanc.
On les voyait très bien.
On a compté sept bateaux en tout ... Pardon, sept navires. Le plus
gros n’a pas bougé. La place d’honneur était occupée par un aviso-
escorteur. Je crois que c’est ainsi que l’on dit.
Un canot est arrivé, tout blanc. On a tiré dix sept coup de mortier. On
attendait les canons, mais ce ne fut qu’un mortier. Il crachait des
flammes. Il faisait beaucoup de fumée. La détonation, on ne
l’entendait qu’ensuite.
Les pigeons des quais se sont envolés. J’ai compté les coups : Il y en
a bien eu dix sept.
Deux avions sont passés en faisant du bruit.
Devant les rangées d’hommes, quelque chose a bougé un peu ...
À dix heures trente, c’était fini. Le canot-major repartait. On entendit
un clairon.
Les bateaux ont rejoint leurs places initiales à onze heures.
C’était le salut à l’Amiral. Il quittait son commandement. Dans
quelques jours il y aura un autre Amiral ...
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